Budget de la Sécurité sociale : un déficit en réduction de 3,4 milliards d’euros !

Budget de la Sécurité sociale : un déficit en réduction de 3,4 milliards d’euros !

aide-a-l-acquisition-complementaire-sante_1192Ces dernières années, la Sécurité sociale a été fragilisée par des déficits qui ont sapé la confiance dans sa pérennité et par des désengagements qui ont affaibli sa capacité à protéger. Depuis mai 2012, le gouvernement est déterminé à réduire le déficit tout en garantissant l’accès aux soins. Dans cette logique, le budget 2014 porte la marque des réformes structurelles engagées par le gouvernement (réforme des retraites, mesures relatives à la politique familiale et stratégie nationale de santé) et permet d’assurer une nouvelle étape du redressement de nos comptes sociaux.

Les comptes de la branche famille traduisent les mesures de modulation de l’allocation de base de la prestation d’accueil du jeune enfant, d’uniformisation du montant du complément de libre choix d’activité ; ils s’accompagnent des mesures de justice que représentent la majoration du complément familial et celle de l’allocation de soutien familial. L’objectif de 275 000 nouvelles solutions d’accueil des jeunes enfants est confirmé.

Le budget traduit la stratégie nationale de santé présentée le 23 septembre dernier. Ces mesures :

o contribueront à mieux structurer l’offre de soins par le renforcement des soins de premier recours et une adaptation des modalités de financement des établissements de santé ;

o s’inscriront dans la priorité donnée à l’accès aux soins, notamment dans le cadre de l’objectif de généralisation de l’accès à une couverture complémentaire santé fixé par le Président de la République ;

o soutiendront la priorité donnée à la santé publique, en cohérence notamment avec le plan de lutte gouvernemental de lutte contre la drogue et les conduites addictives;

Enfin, grâce à de nombreuses mesures d’économies structurelles, le PLFSS permettra de réduire de 3,4 milliards d’euros le déficit de la sécurité sociale en 2014, le rapprochant ainsi de son niveau d’avant la crise.