Crise au Proche-Orient

Crise au Proche-Orient

Question au gouvernement au sujet de la situation au Proche-Orient.
« Madame la présidente, mes chers collègues,
Le massacre de jeunes à une rave party, l’exécution de bébés, de vieillards, d’innocents, le kidnapping d’otages, y compris d’enfants, n’est pas un acte de résistance, mais un crime terroriste ! les actes du Hamas doivent être condamnés, comme leur projet politique, qui n’est pas la paix et qui exclut toute coexistence avec l’État d’Israël.
Notre condamnation est totale. Le terrorisme n’est pas un moyen d’expression. Aucune cause ne le justifie. Aucun contexte ne l’excuse. La fin ne justifie jamais les moyens.
J’exprime ici au nom des socialistes notre solidarité avec les familles des victimes et le peuple israélien traumatisé.
Chacun le sait, l’embrasement est maintenant possible. Il y a un scénario du pire qui s’écrit sous nos yeux.
La tentation du chaos existe. Elle est portée par tous ceux qui du Hamas à l’extrême-droite israélienne ont tout fait pour tuer les accords d’Oslo.
La riposte ne peut donc pas être la vengeance aveugle. Notre soutien à Israël comme à toute démocratie frappée par le terrorisme est indéfectible dans les limites du droit international. Le droit humanitaire doit être respecté. Le siège de Gaza n’est pas acceptable. La déshumanisation des Palestiniens par le ministre israélien de la Défense est une insulte à notre commune humanité. Infliger une punition collective à des populations civiles est insupportable. Chaque vie compte.
Notre conviction est inchangée : il n’y aura pas de paix durable sans un État palestinien et sans garantie de sécurité pour Israël.
Nous appelons dans l’immédiat le gouvernement Français et l’Union européenne à prendre une initiative diplomatique pour un cessez le feu, avant de convoquer ultérieurement un sommet pour une issue politique.
La guerre a ses trop nombreux partisans. La paix a maintenant besoin de ses combattants. »